Coordination nationale des travailleurs intermittents, permanents et précaires
Clermont-Ferrand, le 5 février 2004
La Coordination nationale des travailleurs intermittents, permanents et précaires s’est réunie à Clermont-Ferrand, les 3,4 et 5 février 2004 lors du festival international du court métrage.
A cette occasion, avec le Forum alternatif des luttes organisé parallèlement au festival, nous avons interpellé Valéry Giscard d’Estaing qui exposait son projet de constitution européenne à l’Université de chirurgie dentaire(!)...
Il n’a su trouver autre réponse qu’un départ précipité.
Les premières conséquences désastreuses de l’application du protocole Unedic n’échappent à personne malgré la grotesque reculade relative aux congés maladie et maternité.
Nous réaffirmons notre mobilisation et exigeons l’abrogation du protocole Unedic appliqué depuis le 31 décembre 2003.
Nous demandons la réouverture de négociations sur la base du nouveau modèle d’indemnisation chômage des salariés intermittents, avec l’ensemble des concernés.
(vous trouverez ce texte en cliquant ici)
Nous refusons l’idée d’une loi-cadre pour le spectacle vivant issue du débat national mené par M. Latarjet. Sa mission vise à isoler les secteurs d’activité.
En vue des prochains scrutins électoraux (cantonaux, régionaux, européens), nous demandons aux candidats de se positionner sur les points suivants :
Abrogation du protocole UNEDIC et ouverture de négociations avec l’ensemble des concernés
Refus d’une loi-cadre sur le spectacle vivant
Diversité culturelle sans exception
retrait de la loi instaurant le RMA
Dénonciation des dispositions de l’AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services) qui vise à privatiser tout bien commun
Vigilance quant à l’harmonisation des réglementations sociales européennes à l’horizon 2005.
Notre lutte se poursuit :
le 1er mars, nous appelons à une journée de mobilisation nationale qui se ponctuera par la 2ème édition du « K.O social »
le 1er mai sera celui des luttes sociales européennes simultanément à Barcelone, Milan et Lille.
Nous ne pensons plus possible de laisser recommencer un printemps et un été de festivals sans une importante mise en oeuvre d’alternatives solidaires rassemblant l’ensemble des forces et moyens du monde culturel ainsi que les
mouvements sociaux en lutte.
La Coordination Nationale continue à travailler et se réunira début avril à Montpellier ainsi qu’à mi-juin en Avignon.
CE QUE NOUS DEFENDONS NOUS LE DéFENDONS POUR TOUS.
NOS ACTIONS NE CONNAÎTRONT PAS DE PAUSE.