COMMUNIQUE DE PRESSE
Du Comité de Suivi de l’Assurance Chômage des Intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel
A l’Assemblée Nationale
- 5 mai 2004 -
Le Comité de Suivi attendait des mesures fortes en réponse à un an de mobilisation des artistes, techniciens et réalisateurs, et à cinq mois de travail pluraliste.
Hélas, une fois exprimés les principes consensuels (solidarité interprofessionnelle, justice, transparence, responsabilisation), aucune des demandes formulées par le Comité de Suivi n’a été sérieusement prise en compte :
507 heures en douze mois pour tous ;
rétablissement de la date anniversaire fixe ;
règlement du problème des congés maladie et de maternité ;
prise en compte des heures de formation données par les techniciens et réalisateurs au même titre que celles des artistes.
Le Comité de Suivi attend toujours des réponses claires :
Sur les problèmes posés par le protocole du 26 juin 2003 qui reste en vigueur ;
Sur l’expertise indépendante du financement de l’indemnisation chômage des intermittents ;
Sur la timidité du Gouvernement face à l’intransigeance de l’UNEDIC et du MEDEF.
Alors que les chercheurs ont obtenu leurs postes et les chômeurs recalculés leurs droits... les artistes, techniciens et réalisateurs restent floués, et les parlementaires non écoutés.
Le Comité de Suivi met en garde le Gouvernement et les partenaires sociaux quant aux graves dangers que ferait peser sur la Culture et sur l’image de la France, une attitude de blocage.
Faute de propositions sérieuses, les festivals et manifestations artistiques de la saison 2004 restent menacés.
A commencer par le Festival de Cannes.
Plus que jamais, il y a urgence à formuler de vraies propositions qui tournent une fois pour toute la page d’un protocole condamné par tous.
C’est au Gouvernement à prendre maintenant ses responsabilités.
Le Comité de Suivi vous convie à une Conférence de Presse :
JEUDI 6 mai 2004 à 11 H à l’Assemblée Nationale
126 Rue de l’Université