Depuis un an jour pour jour, le protocole du 26 juin est toujours en application et fait les ravages que l’on sait dans les professions du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma (plus de 20 000 travailleurs exclus pour 2004).
Des intermittents et précaires occupent depuis le 25 juin 2004 le toit du siège du MEDEF à Paris, et réclament un rendez-vous au baron Seillière ainsi que l’abrogation du protocole du 26 juin 2003. Le silence édifiant des médias à ce sujet prouve que ceux-ci sont bien à la botte du pouvoir en place et des grands monopoles économiques.
Nous, Collectif du 25 février, soutenons les occupants et les personnes qui les soutiennent au pied du MEDEF et exigeons l’abrogation du protocole, l’expertise indépendante de l’UNEDIC et l’ouverture de négociations.
Il est temps aujourd’hui, à la veille des nombreux festivals d’été, que le gouvernement, en particulier Mr Borloo
prenne ses responsabilités en tant que Ministre de la cohésion sociale (pour l’instant on peut parler de collision sociale !). En clair, qu’il retire l’agrément du protocole du 26 juin 2003, re-signé le 13 novembre 2003, et impose aux partenaires sociaux, signataires de ce protocole (Medef, CFDT, CGC, CFTC), l’ouverture de nouvelles négociations avec tous les professionnels du spectacle vivant, de l’audiovisuel et du cinéma (Coordination Nationale des intermittents et précaires, et syndicats employeurs et salariés non présents aux négociations).
A ce jour, pour que les festivals d’été se déroulent dans la sérénité, nous exigeons 3 choses fondamentales pour nos professions :
Abrogation - Expertise - Négociation
En cette période de crise sociale, nous demandons qu’une nouvelle convention d’assurance chômage soit négociée avec les associations de chômeurs et précaires, et nous réaffirmons que nous refusons l’AGCS dans sa globalité, c’est à dire la libéralisation de tous les services publics.
Nous soutenons dans leur lutte les électriciens et gaziers de France, ainsi que tous les mouvements en lutte aujourd’hui.
Proverbe du jour : il vaut mieux avoir le MEDEF à nos pieds que d’être aux pieds du MEDEF.
Nos actions ne connaîtront pas de pause.
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous (tes).
Le Collectif du 25 février