http://www.liberation.fr/page.php?A...
Echanges éclectiques, hier, à l’université d’été de l’organisation
patronale.
(extraits :)
« Il n’y manque qu’un écologiste, Noël Mamère, qui avait initialement
donné son accord, avant de se désister par solidarité avec les
intermittents du spectacle. Ces derniers ont totalement ignoré le
rendez-vous patronal, seuls quelques étudiants hostiles ayant pris la
peine de déployer une banderole anti-Medef à l’entrée du campus
d’HEC. »
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Les intermittents préparent leur rentrée
Journée d’action nationale prévue le 4 septembre.
La mobilisation des intermittents a traversé l’été presque intacte.
Pour préparer la rentrée, les représentants d’une trentaine de
collectifs et coordinations sont réunis depuis hier à Paris, salle
Olympe-de-Gouges (QG des intermittents d’Ile-de-France). Déjà quelques
rendez-vous se dessinent. D’abord, une journée d’action nationale à
Paris le 4 septembre (à l’appel également de la CGT-Spectacle), à
l’occasion du Conseil national des professions du spectacle convoqué
par le ministre de la Culture. Ensuite, des occupations pacifiques de
théâtres et d’autres actions spectaculaires, mais pas d’appel à la
grève générale. Il y aura aussi des contre-propositions sur la réforme
de l’assurance chômage et des propositions plus larges sur l’avenir de
la culture.
Lundi après-midi, Jean-Jacques Aillagon recevra les directeurs de
théâtres subventionnés de Paris, les responsables du Festival
d’automne et d’autres lieux « susceptibles d’être perturbés par le
mouvement actuel des intermittents » afin de faire un état des lieux.
Côté employeurs, le ton se durcit.
Le Syndeac (Syndicat des
entreprises du spectacle vivant) a réclamé hier à Aillagon un « Valois
de la culture », avec l’ouverture de négociations sur des réformes de
fond. Il réclame un moratoire sur l’application du protocole du 26
juin, et menace de ne pas participer aux assises de la culture prévues
cet automne.
Le Syndeac se joindra à la manifestation du 4 septembre.
Annonces évidemment bien accueillies hier à la salle Olympe-de-Gouges,
dont les occupants déménageront bientôt vers un nouveau lieu
d’accueil : un ancien commissariat de police près du Carreau du Temple
(IIIe).