Le gouvernement, en favorisant les heures supplémentaires et les CDD à répétition, a jeté de l’huile sur la flambée du chômage et de la précarité. Le spectacle de l’enrichissement de quelques-uns, des énormes bénéfices des multinationales, des plans de sauvetage multimilliardaires, devient intolérable dans un contexte d’appauvrissement général.
La précarité est une politique d’assignation, une volonté de diviser et de contrôler qui ne peut être séparée des diverses offensives antisociales en cours.
De la casse de l’école publique à la chasse aux sans papiers, en passant par la répression policière toujours plus étendue (de Tarnac à Marciac en passant par les quartiers populaires) et les morts de froid dans nos rues, nous pourrions sans fin égrener la litanie des malheurs qui nous frappent.
Mais l’époque n’est plus aux jérémiades mais bien à la riposte.
Depuis quelques semaines, réuniEs en interpro, nous manifestons, nous occupons (Anpe, Capitole), nous bloquons l’entrée de grands magasins, propriétés de pontes du MEDEF alors qu’ils essaient encore une fois de faire reculer les droits sociaux.
Parce que nous savons que ni les sautes d’humeurs, ni les débats d’idées ne leur ont jamais fait perdre un centime, nous voulons bloquer l’économie pour faire plier le patronat et le gouvernement à sa solde. Nous n’accepterons pas de nouveaux reculs des solidarités, facteurs d’aggravation de la crise.
Chômeurs, précaires, intermittents et salariés avec ou sans papier, nous devons bénéficier aujourd’hui d’un véritable bouclier social financé par un nouveau partage des richesses. Les richesses n’ont de valeur que dans leur utilité. L’épuisement inutile dans des productions mortifères n’a pas de sens. Nous voulons une société solidaire basée sur le principe simple de : à chacunE selon ses besoins.
Nous savons aussi que c’est dans la convergence que les luttes seront fructueuses. Que c’est la coordination et la solidarité qui nous permettrons de nous ériger en menace. Parce que la question n’est pas de savoir si c’est le moment mais comment ? Avec qui ? Et pourquoi ?
Nous ne paierons pas leur crise !
RESISTANCE !
RENDEZ-VOUS ACTIONS INTERLUTTE
MERCREDI 11 février à 12H30, METRO ROSERAIE
DIMANCHE 15 février à 15H30, PARKING DU THEATRE GARONNE
Source : Couac (collectif urgence d’acteurs culturels)
- Manifestation à Toulouse, le 29 janvier 2009