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Comment casser des oeufs sans faire d’omelette. Travail social et engagement

Publié, le samedi 20 juin 2009 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : samedi 31 octobre 2009


Samedi 4 juillet

13h - Ouverture du week-end, café digestif.

14h - Table ronde : Contrôler et Cas(s)er : Logement, quelle alternative au manque de moyens ?

L’accompagnement social au logement, s’il mène parfois à l’hébergement- CHRS, FJT, Résidence sociale, etc. - a souvent pour conséquence l’enkystement dans des dispositifs étatiques contraignants, normatifs et stigmatisants. Nous discuterons des solutions alternatives possibles d’habitation : Habiter, c’est choisir un lieu, l’investir, le faire vivre, au-delà du toit.

Intervenant(e)s : Fadila, assistante sociale, interviendra sur l’application de la loi DALO après avoir établi un constat sur le logement en Région Parisienne, Le collectif de soutien aux demandeurs d’asile d’Angers témoignera de ses actions : occupations de lieux pour permettre le relogement, Guillaume, éducateur spécialisé et Noémie, architecte, nous parleront de l’Intersquat et du DALAS (Droit au logement autogéré et social), Militants, habitants, travailleurs sociaux, squatteurs et personnes concernées par l’hébergement d’urgence viendront alimenter le débat.

18h - Apéro

19h - Bouffe végét’ à prix libre.

20h - Concerts :
- Pizko Mc - Rap militant (Paris),
- Necrofilles - Riot girls Punk Garage (Angers)
- Monocle - Rock noise expé (Le Mans).


Dimanche 5 juillet

14h - Accueil, grignotage & café.

15h - Projection du documentaire de Patric Jean « La raison du plus fort » (2004) 86min

Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. L’Europe : ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la « tolérance zéro ». On construit une prison quand on ferme une usine. Les pauvres en général et les jeunes issus de l’immigration en particulier sont l’objet de toutes les peurs. Passant de l’autre côté du miroir et brisant les clichés, le film les montre dans leur humanité, dans une rue, une prison, un tribunal ou une cave de cité, avec leurs émotions, leurs envies, leurs peurs et leur désespoir. Loin d’une image de la démocratie européenne où tous ont leur chance, le film, prenant à témoin la France et la Belgique, offre un regard critique et émouvant sur une société parfois sordide et brutale, la nôtre.
« Quelle drôle d’époque ! Que sommes-nous en train de faire ? Avons-nous perdu la raison ? »

16h - Table ronde : Surveiller et punir : Qui enferme-t-on ? Pourquoi ? En prison et au delà ?

Dans un climat liberticide, face à des lois de plus en plus répressives et restrictives tendant à un contrôle, à une uniformisation des sujets, à la mise à l’écart et à l’enfermement la violence symbolique est indéniable. ’’Taulards’’, ’’fous’’, ’’jeunes’’, ’’immigrés’’, ’’clodos’’, ’’putes’’... subissent de front les effets de la stigmatisation, de la catégorisation à outrance sous couvert d’un idéal falsifié de monde social unifié. La surveillance et la punition sont-elles les nouvelles devises de notre organisation sociale ? Qui enferme-t-on aujourd’hui ? Pourquoi ? En prison et au delà ?

Intervenant(e)s : Claude Catherine, présidente de l’ARPPI (Association pour le Respect des Proches des Personnes d’Incarcérés) interviendra autour de la question de l’enfermement, des prisons et du ’’traitement’’ des proches des personnes incarcérées. Philippe Bichon, médecin psychiatre, nous fera partager son expérience à la clinique de Laborde. Gaël, militant du collectif de solidarité avec les inculpés du centre de rétention de Vincennes : Interviendra sur les violences légales faites aux sans papiers. (arrestations, rafles, rétention de sureté).

19h - Apéro di-notoire

20h - Soirée Musicale avec Bruno Daraquy, qui interprétera des textes de Gaston
Couté.


ENTRE LES DEBATS...

Un COIN POUR ENFANTS sera assuré pendant les débats

EXPOS : « Occupation par les sans papiers de la bourse du travail » Laura Genz
Mais aussi des films, des Concerts, des Tables de Presse ...

Ces journées ont pour objectif de mettre en commun des pratiques, des réflexions
subversives, des vécus, des témoignages et des initiatives engagées.

Ces rencontres autour de débats, de projections de films, de temps festifs et conviviaux, d’expositions, seront autant d’occasions d’échanger, d’élargir nos réseaux, de réfléchir aux résistances collectives et individuelles.


QUI SOMMES NOUS ? Le collectif NRV (Nous Restons Vigilant) réunit des travailleurs sociaux en formation et salariés. Il est une émanation des collectifs anti-délation érigés en résistance au projet de loi dite de prévention de la délinquance en particulier et aux lois répressives, racistes et sécuritaires en général. Nous
nous sommes constitué-e-s autour d’un sentiment commun de révolte.

Il nous apparaissait, compte tenu du contexte politique actuel, de plus en plus difficile et complexe de concilier nos convictions, nos engagements politiques, professionnels et personnels avec nos pratiques toujours plus limitées et contraintes par la commande sociale. Aujourd’hui, ce constat s’accompagne d’une volonté de bousculer nos représentations, nos certitudes, nos préjugés ainsi que l’ensemble de nos pratiques et de nos positions.

Le Collectif N.R.V. se veut donc un espace d’échanges, de débats et de discussions ouvert à tous, confrontant les expériences et les analyses. Pour cela nous nous sommes centrés l‘an dernier sur l’organisation de débats et de rencontres (débats autour des nouvelles législations sécuritaires, sanitaires et sociales ; forum « travail social et engagements » tentant de dépasser la dissymétrie des relations aidants/aidés, experts/profanes). Nous avons cette année enrichi notre démarche par l’élaboration et la diffusion d’écrits, d’alertes, d’analyse et de soutien d’autres luttes.

Le collectif est ouvert à tous, chaque mardi à 18h30, hébergé par la CNT, 33 rue des Vignoles, Paris 20. Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter par mail ou à consulter notre blog

Travail social et engagement, programme des 4 et 5 juillet 2009




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