Semaine d’action contre les licenciements, les précarités et le chômage
Les rdv :
Le mardi 1er décembre à 13 h à Fumel - rendez-vous devant la poste.
Le mercredi 2 décembre à 9 h 30 à Agen - rendez-vous devant la préfecture.
Le jeudi 3 décembre à 13 h à Villeneuve - rendez-vous devant la poste centrale.
Le samedi 5 décembre rassemblement à Agen - rendez-vous à 12 h devant la préfecture. Amener son pique-nique. Nous dresserons un bilan collectif de la semaine et nous continuerons les actions.
Des distributions du tract sont prévues :
Jeudi 26 novembre - Marché de Monsempron 10 h - Usine de Fumel + Marty 14 h
Vendredi 27 novembre - Pôles emploi Agen 9 h 30 (bd Liberté - chat d’Oc) et Pôle emploi Villeneuve 9 h 30
Samedi 28 - Marché de Nérac 10 h
Dimanche 29 - Marché du Pin Agen 10 h
Lundi 30 - Fac de science 8 h
Le 5 décembre 2009 est organisée une journée nationale d’action contre les licenciements, les précarités et le chômage - CAP 47 (Collectif Anti-Précarité de Lot-et-Garonne)
Sur Agen, nous vous appelons à nous aider à distribuer dans la semaine qui précède ce tract massivement et à participer à des actions pour exprimer notre colère.
Nos organisations se sont réunies le 10 octobre à Paris pour la préparation de la semaine nationale d’action et les marches contre le chômage, les précarités et les licenciements du 20 novembre au 5 décembre 2009.
Elles ont fait le constat accablant que la précarité, le chômage et les licenciements explosent : 40% de jeunes de moins de 25 ans sont au chômage dans les quartiers ; 4 millions de personnes sont inscrites au Pole emploi, dont 40 % enchaînent des petits boulots précaires ; 8 millions de travailleurs pauvres dont 80 % sont des femmes. Et combien souffrent de la difficulté d’accès au logement, aux papiers, à la santé. Tant de souffrances conséquences de la dictature de l’argent et de la loi du profit.
On ne peut dissocier la lutte contre le chômage et les précarités de celles contre les licenciements. L’affaiblissement des droits des chômeurs permet au patronat d’accentuer le chantage à l’emploi et en conséquence d’affaiblir les droits de tous les salariés.
Partout en France des femmes et des hommes, avec ou sans emploi, jeunes et retraités, organisent ensemble dans leur région cette semaine de mobilisation.
Il faut dès maintenant affirmer que la lutte contre le chômage, les précarités et les licenciements n’en est qu’au début. Il faut construire un mouvement unitaire contre le chômage à la mesure de la crise économique et de l’offensive du gouvernement et du patronat contre les droits des travailleurs avec ou sans emploi.
Les chômeurs, les précaires, les travailleurs pauvres ont le droit de vivre, pas simplement de survivre. Nous dénonçons les mesures qui créent la précarité et celles qui l’aggravent comme le RSA, les contrats aidés et le trop faible montant des revenus de remplacement.
Des mesures immédiates s’imposent !
Revalorisation des différents revenus des chômeurs et précaires ; arrêt des sanctions, radiations et indus (remboursements des erreurs effectuées par Pôle Emploi).
Droit à un emploi de qualité pour toutes et tous. Nul ne peut être privé d’emploi et de revenu ! Contester les licenciements est légitime, nous exigeons une nouvelle législation sociale qui rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la continuité des droits : contrat de travail, obligation de reclassement, et financée par un fonds patronal mutualisé. Cette loi doit aussi contenir la réduction du temps de travail permettant le travail de tous, l’Interdiction des contrats précaires subis, la réintégration des salariés précaires licenciés depuis des mois.
Droit pour tout-e travailleur-se à temps partiel de passer à temps plein.
Lutte contre la discrimination sous toutes ses formes (raciste, sexiste...). Suppression des inégalités hommes / femmes en matière de formation, de salaires, d’accès aux métiers, de retraite. Droit au logement pour tous.
Garantie d’un revenu individuel décent pour tous, y compris les chômeurs, les précaires et les étudiants dès 16 ans, ayant pour référence le SMIC revendiqué (1500 € nets).
Continuité des droits sociaux quels que soient les aléas subis dans la vie professionnelle : logement, santé, formation, points de retraite, progression de carrière, papiers, transport ...
Pour des services publics au service de tous et gratuits à chaque fois que c’est nécessaire !
Nous exigeons : l’arrêt de toutes les suppressions de postes dans les services publics ; la fin de la précarité dans les services publics ; l’annulation de toutes les privatisations ; le contrôle des services publics par les salariés et les citoyens. Les services publics doivent être étendus à la petite enfance, aux personnes âgées, handicapées ou dépendantes. Nous exigeons la création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables.
Exigeons des transports publics collectifs gratuits !
La liberté de circuler est un droit humain fondamental.
Les transports collectifs sont un élément essentiel des services publics.
Le transport permet de sortir de chez soi pour :
Se rendre sur son lieu de travail, de formation et/ou d’études ; rechercher un emploi ; effectuer toutes ses démarches administratives et celles de la vie quotidienne ; aller se soigner ; renforcer le lien social : famille, relations sociales ; les loisirs : vie culturelle, sports... ; rompre avec l’isolement, bref : VIVRE !
Pour les transports gratuits en Lot et Garonne, la lutte paie, la preuve !
Dans les années 1990, des femmes et des hommes, salarié(e)s avec ou sans emploi, se sont rassemblés sur le Lot et Garonne, comme en Aquitaine, pour ensemble agir contre le chômage, les précarités et les exclusions. Ensemble, à travers des actions concrètes, ils se sont battus pour imposer la mise en place par les pouvoirs publics de la gratuité de certains transports en commun.
Quels résultats ? Quels acquis ?
Les transports scolaires gratuits depuis cette année.
En 1999, la gratuité des transports, pour toutes personnes ayant des revenus inférieurs à 80% du SMIC, devient une réalité sur le réseau Trans’bus de la communauté d’agglomérations d’Agen et sur le réseau départemental Trans’47.
Toujours en 1999 sur l’ensemble de la région est mis en place, sur les même critères d’attribution, le « Sésame » mobilité emploi. Il permet aux bénéficiaires d’accéder à 24 trajets simples par an - sur l’ensemble du réseau TER, fer et route - dans un premier temps avec 75% de réduction, puis à partir de 2005 gratuits.
Pourquoi la gratuité ?
Le transport a un coût social incontournable qui pèse sur les individus et les familles. La gratuité est une nécessité pour arriver à une égalité sociale et économique.
C’est donc une véritable réponse aux besoins sociaux que ne peuvent satisfaire les précaires, les chômeurs, les travailleurs pauvres.
La gratuité permettra de diminuer le trafic automobile et de baisser les coûts d’entretien des routes.
C’est donc une véritable réponse aux problèmes écologiques.
Parce que c’est possible, ensemble continuons la lutte pour exiger :
Une réelle information sur les droits acquis : affichage, presse, médias, dépliants dans les services sociaux et à pôle emploi ...
L’élargissement et la systématisation de ces droits aux transports gratuits pour toutes et tous, avec ou sans emploi, dans un premier temps sous conditions de revenus et de quotient familial : travailleurs à temps partiel, retraité(e)s, sur-endettés
L’élargissement de ces accès à l’ensemble des réseaux urbains du département : Villeneuve ; Marmande ...
Pour les jeunes de moins de 25 ans non scolarisés en finir avec la condition d’obligation de suivi par la Mission Locale...
Le financement de ces mesures par les entreprises qui tirent bénéfices des transports collectifs et/ou sont générateurs de précarités et de temps partiels imposés : hypermarchés - centres commerciaux - Intérim ...
L’Etablissement de convention TER entre tous les bassins d’emplois et de vie du département, permettant des liaisons moins chères, plus fréquentes et mieux coordonnées avec le train.
Prise en compte dans les grandes agglomérations du département des demandes des usagers pour une extension des liaisons internes par bus.
Un élargissement des dessertes sur toutes les lignes.
Créations de nouvelles dessertes et de nouveaux réseaux, notamment dans les zones rurales, éventuellement par minibus ou taxis collectifs.
Service spécifique pour les handicapés (centre d’appel...).
A moyen et long terme :
Les transports collectifs sont un service public d’utilité sociale !
Ces transports en commun doivent être gérés et organisés collectivement par les usagers et les employés !
C’est aux usagers de re-définir les besoins en terme de transports et non au profit !
La gratuité des transports collectifs doit devenir la règle pour tous les usagers !
Collectif Anti-Précarité de Lot-et-Garonne (CAP 47)
Soutenu par :
FSU - SUD Emploi Aquitaine - SUD PTT 47 - Confédération Paysanne
Collectif Droit des femmes - LDH.
Alternative Libertaire - Gauche Unitaire 47 - NPA 47 - Parti de Gauche 47.
Pour contacter le CAP 47
Téléphone : 06 59 82 73 67
mail : cap47 laposte.net
adresse poste : c/o FSU - 169, avenue Jean-Jaurès - 47000 AGEN
Des manifestations contre le chômage et la précarité, pour de nouveaux droits ont lieu samedi 5 décembre à Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Paris, Rennes
Ni coupables, ni victimes, en lutte ! Contruisons des solidarités !
Il est temps de rejoindre les collectifs existants et d’en créer de nouveaux.
Marches des précaires : occupons mairies et bâtiments publics !
Rennes : Engageons dès maintenant une grève des chômeurs contre notre subordination à l’ordre économique, voir en particulier le tract argumenté sur le fonctionnement de la CAF qui fournit des éléments utilisables pour toute intervention dans ces lieux : Salariés de la caisse d’allocations familiales, chômeurs, précaires résistons à l’entreprise CAF !
Paris : Chômeurs, intermittents, précaires, ni coupables, ni victimes, en lutte !
Multiplions les actions avant et après le 5 décembre, retrouvons-nous :
Mercredi 25 nov à 15h à Asnières, M° Courtilles, ligne 13
Samedi 28 à 16h, 14 quai de charente (M° Corentin Cariou), une rencontre pour préparer ensemble la manifestation du 5 décembre, lors des 2 jours contre l’expulsion de la CIP
Mercredi 2 décembre à 11h place du Châtelet