Lundi 13 février 2012
18h Réunion d’information et d’échange
à l’appel du SYNDEAC, « défendre le service public de l’art et de la culture »
, 18H, Théâtre Paris-Villette, 211, av. Jean Jaurès, Paris 19e, M° Porte de Pantin :
• le budget 2012 de la DRAC : gel de 6%, mandats de révision,...
• crédits alloués au spectacle vivant par les collectivités territoriales ; co-financements État/collectivités ;
• conventions et labels ;
• programme culture des candidats à l’élection présidentielle ;
• création d’agences et remise en cause des missions et financements du ministère de la Culture : les Centre nationaux de la musique, des arts plastiques, du spectacle vivant ;
• la défense des droits sociaux des artistes et techniciens du spectacle (retraite, congés spectacles, annexes 8 et 10).
Communiqué de presse du 22 novembre 2010
Le SYNDEAC réagit à la menace d’expulsion de la coordination des intermittents et précaires d’Ile-de-France.
Depuis 2003, la coordination défend le droit des intermittents et précaires. Elle a pu accomplir un travail d’expertise considérable et mettre en place un réseau d’entraide et de solidarité, unique en son genre. Installée depuis novembre 2003 Quai de Charente par la Mairie de Paris, elle y tient de nombreuses permanences d’informations et de soutien ainsi qu’une université ouverte.
La question du relogement de la Coordination des intermittents et précaires est à l’ordre du jour depuis plusieurs mois, en raison d’un vaste projet d’aménagement urbain de 200 hectares. La Ville de Paris a proposé deux solutions de relogement qui ont été déclinées par la Coordination car elles ne permettaient pas le maintien dans des bonnes conditions des activités existantes, notamment en termes d’accueil du public.
Depuis le mois de mai dernier le dialogue s’est interrompu entre la Ville et la Coordination, et, la Semavip, société d’économie mixte de la Ville de Paris, a décidé d’assigner la CIP Ile-de-France au Tribunal d’Instance. Celui-ci vient de rendre un jugement ordonnant l’expulsion de la Coordination des intermittents et précaires, ainsi que le versement d’une astreinte mensuelle de 5 500 euros par mois, à compter du mois de décembre 2009. Désormais, la Coordination des Intermittents et Précaires est expulsable à tout moment.
Pourtant, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s’était engagé publiquement à plusieurs reprises à ce que : « la Coordination ne serait pas à la rue » et qu’il n’y aurait pas d’expulsion sans relogement.
À l’heure où la situation devient de plus en plus difficile pour l’ensemble des techniciens et des artistes intermittents du spectacle, où la précarité gagne du terrain dans notre pays, il est primordial de ne pas rajouter du chaos en sanctionnant la Coordination qui joue un rôle essentiel et indispensable sur le plan de la solidarité dans nos professions.
À la veille de la renégociation du protocole de l’assurance chômage, les sanctions prononcées à l’encontre de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France constituent une attaque violente faite aux artistes et techniciens et un signe négatif très fort donné à l’ensemble des professionnels de l‘art et de la culture.
Le SYNDEAC demande à la Ville de Paris de rétablir le dialogue avec la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France, en vue de trouver une solution de relogement dans les plus brefs délais, pour permettre le maintien et le développement de ses activités et de ne pas donner suite à l’astreinte réclamée par la Semavip.
Le Conseil National du SYNDEAC
Le 22 novembre
Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles
8, rue Blanche,
75009 Paris
http://www.syndeac.org/
Monsieur le Maire, mon cher Bertrand, / Expulsion de la Coordination des intermittents et précaires ? Inadmissible ! - Synavi /
La Coordination des intermittents et précaires est désormais expulsable à tout moment.