Vendredi 25 mai : Violence politique en Russie, Chez Martine : 11 cité Aubry, Paris 20ème. M° Alexandre Dumas.
17h : Projection « Qui a tué Natacha ? » débat sur la violence et la répression politique en présence de la réalisatrice Mylène Sauloy (sous réserve) et du comité Tchétchénie.
19h : Répression de la dissidence en Russie et en Biélorussie
21h : Concert l’1Consolable (rap)
Samedi 26 mai : Saclay, Grand Paris : territoires en lutte, Foyer club municipal Raymond Drouillet : 8 rue Tronchet à Palaiseau RER B Palaiseau 30 min de Chatelet.
14h : Présentation des enjeux avec Jean-Pierre Garnier
15h : Rencontre d’opposant des différents pôles du Grand Paris : Saclay, Gonnesse...
17h : Débat sur le maintien des terres agricoles et l’aménagement du territoire.
19h : Buffet et festivités
Dimanche 27 mai : Est-ce la crise de la finance, de la dette ou du capitalisme ?, Stendhal Station, 50 rue Stendhal, Paris 20ème. M° Gambetta.
10h : Promenade pédagogique dans les hauts lieux de la finance (antenne du FMI, agences de notation). Rendez-vous M° Iéna.
14h : Débat sur la financiarisation du capitalisme, ses prises d’otages et les moyens d’y résister avec Ivan du Roy (Orange stressé) sous réserve, Thomas Coutrot des Économistes atterrés (sous réserve), le CADTM et le collectif 19e contre la dette.
16h30 : pièce de théatre « Du gravier dans l’engrenage ».
17h30 : Rencontre avec le collectif RISC dont les textes affirment le caractère structurel de la crise actuelle du capitalisme.
19h30 : concert des Bécasses + bouffe prix libre.
Lundi 28 mai : Ecologie Radicale, Jardin d’Alice, 40 rue de la Chapelle, Paris 18ème. M° Marx Dormoy.
15h : Exposé critique sur les sommets environnementaux + discussion
16h : en parallele : Projection « Les insurgés de la Terre » (Philippe Bordel) sur des luttes écolos. Jeu de la ficelle sur l’alimentation dans le monde, jeu de rôle pour 25-35 pers.
18h30 : Débat avec un membre de la Confédération Paysanne sur la lutte contre le productivisme agricole au niveau mondial et local, le mouvement altermondialiste et les alternatives et avec Serge Latouche (à confirmer) sur la décroissance, la sortie du productivisme et la relocalisation de la production.
20h : Concert avec les chansons écolos de Guyom Tousseul
Mardi 29 mai à 19h Présentation du dernier n° de la revue Z consacrée à l’envers de l’industrie nucléaire et discussion avec des participant-e-s de l’assemblée francilienne contre le nucléaire.
Café Michel Firk : 9 rue François Debergue, Montreuil. M° Croix de Chavaux
Mercredi 30 mai : Comment coordonner nos luttes face aux impasses nationales ?, Le Condensateur, 43 rue de Stalingrad, Montreuil. M° Croix de Chavaux.
18h : Conférence gesticulée « La dett’scroquerie » : Retour vers le futur... Comment aurons-nous réussi à surmonter la crise de la dette ?
19h : Témoignage et discussions autour des luttes menées dans différents pays Grèce (anarchistes), France (Lieux Communs),Italie (No tav), Espagne (CNT, Hackers (sous réserve).
20h : Rencontre sur comment coordonner les luttes sociales face aux impasses nationales. Échange sur nos expériences et pratiques.
Jeudi 31 mai : Critique du Sport : JO de Londres 2012 et les dépenses pour le sport en temps de crise. CNT : 33 rue des Vignoles, Paris 20ème. M° Buzenval.
20h : débat précédé d’un extrait du film Debtocracy (2011) de Katerina Kitidi et Aris Chatzistefanou sur la crise en Grèce.
Vendredi 1er juin : Cache-sexe : théorie queer, prostitution et assistant sexuel, éthique ou ordre moral ? 60adada : 60 rue Gabriel Péri, Saint-Denis. M° St-Denis Basilique.
16h30 : Projection « Yo, tambien » (sous réserve)
19h30 : Dégustation de plats sexués et atelier du corps
20h : Grand débat avec Marie-Hélène Bourcier (sociologue et militante queer), Marla (escorte girl et membre du Strass) ... et vous
22h : « Sexe, amour et handicap », film de JM Carré, suivi d’autres projection.
Samedi 2 juin : Anti-psychiatrie, Chez Martine : 11 cité Aubry, Paris 20ème. M° Alexandre Dumas.
11h : Discussion, comment juge-t-on que quelqu’un est fou ?
11h30 : Extrait de « A l’ombre de la République » de S Mercurio puis débat sur les lieux de l’internement et le pouvoir médical avec Sans Remède.
13h : Repas de fou
14h30 : Lois sur l’internement avec A Bitton du CRPA
16h : Assemblée non-mixte : « la débrouille ». Comment gérer quand on est psychiatrisé ou proche, en évitant l’hopital psychiatrique. Ou : spectacle de Catherine Gil Alcala
18h : concert de Démence Précoce
20h : film « Docteur Knock »
Dimanche 3 juin : Contrôle des frontières et luttes migratoires, Chez Martine, 11 cité Aubry.
10h : La machine Frontex, débat sur le système européen de contrôle des frontières. Retour sur les journées d’action anti-Frontex de Varsovie.
12h30 : Projection « Aux portes de la Citadelle » sur les migrants de Patras (Grèce), puis retour d’expérience de personnes confrontés aux frontières de l’Europe (Grèce, Serbie, Hongrie, Ukraine), avec la présence d’anciens haragas d’Athènes.
14h30 : Le réseau No Border, projection et présentation de la situation à Calais et présentation de l’appel du No border de Stockholm (juin 2012) et Cologne (juillet 2012).
16h : Présentation de la « réadmission Dublin » et du fichier des empreintes Eurodac, en présence de personnes « dublinées » d’origine tchétchène et d’un avocat.
17h30 : Projo/débat sur la lutte des Tunisiens à Paris mi-2011.
20h30 : Feu au centre de rétention par les compagnies Action discrète et Paroles : lecture musicale de témoignages des sans-papiers du CRA de Vincennes.
Lundi 4 juin : Critique des média, Gare XP (à confirmer), 0bis avenue Lucien Descaves, Paris 14ème. RER B Cité Universitaire.
20h30 : projection « Les Nouveaux chiens de garde »
21h45 : débat avec Acrimed sur les média dominants et ses alternatives
Mardi 5 juin : journée de soutien aux luttes NO TAV, Shakirail, 72 rue Riquet, Paris 19ème, métro Marx Dormoy.
18h30 : projection de films sur des événement marquants de la lutte en Val di Susa, rencontre avec des militants de la vallée de Turin
21h00 : concert de Egin (Turin) - à confirmer
Charte du FRAP
Soutenir les luttes et les alternatives, créer un espace public de réflexion, de rencontre, d’expérimentation, de créativité et de fête.
Chaque année, des individu-e-s, des associations, des squats et des collectifs préparent au sein d’assemblées générales organisatrices, le Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP).
D’ou vient le FRAP ? Les « Festivals des Résistances » apparaissent à la fin des années 90 à Limoges, puis à Rennes (1999) et Grenoble (FRAKA, Festival de Résistances et d’Alternatives au Kapitalisme,1999). En 2001, cet engagement s’étend sous des noms différents à Gap, Angers, Bayeux, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Dijon et Paris. Des fils se tissent entre ces festivals, mais les échanges restent limités. Tous ne renouvellent pas l’expérience. Les organisateurs-trices des FRA ne souhaitent pas créer de coordination nationale, mais décident parfois de mutualiser leurs expériences. En 2003, le FRAP est en lien avec le FRAKA de Grenoble et le Festival des Résistances et des Alternatives de Saint-Etienne. Depuis 2004, des festivals ont lieu à nouveau à Grenoble, à Lyon ou à Nantes.
Pas de subvention ! Le FRAP s’auto-finance grâce à la libre contribution de chacun et est fidèle aux principes de gratuité, d’accès et de prix libres. Un but du FRAP est de mutualiser des moyens humains et techniques à notre disposition (récup’, glanage, auto-production) tout au long de l’année, pour mettre en place un projet commun. Ce faisant, le FRAP démontre qu’on peut faire des choses avec un petit budget et dément l’idée reçue selon laquelle, plus on a d’argent plus on a de moyens. Cette pratique d’échange et de solidarité fait que nous, artistes, squatteurs, militants, associations, collectifs, syndicats et individus, gagnerons ensemble en autonomie. Certaines organisations subventionnées participent au FRAP, mais le FRAP lui-même n’est pas subventionné.
Agir hors du champ électoral ! Le deuxième élément indiscutable de l’identité du FRAP est un positionnement contre le spectacle électoral. Jusqu’en 2002, le Festival a eu lieu au moment d’élections nationales. Un des buts du FRAP est de proposer des alternatives au modèle présenté par les candidats et journalistes. La conséquence première de ce positionnement est de refuser des groupes qui veulent participer au FRAP pour soutenir un parti ou une candidature à des élections. Sous le principe de zone d’autonomie temporaire, le FRAP se réapproprie l’espace public. A la fois éphémère comme lieu de discussions, d’échanges, de propositions, c’est aussi un espace de respiration sociale, de partage et de construction d’alternatives plus tenaces. Comme le militantisme n’est pas un ascétisme, la fête et les formes d’expression artistiques, anti-répressives et (ré)créatives participent à la rencontre et à l’élaboration collectives des résistances.
Vers une organisation collective et autogestionnaire de l’événement. Le FRAP est organisé collectivement, avec des assemblées générales décisionnaires non-hiérarchiques. C’est là que sont discutées toutes les propositions et qu’ont lieu les débats entre participants. L’organisation est donc décentralisée et autogérée. Les lieux de réunions et de festivités correspondent à sa volonté de subversion et d’indépendance. Le travail préparatoire en ateliers rend compte en assemblée générale de ses propositions de réflexions et d’actions. C’est une double revendication de contenus théoriques et de réalisations communes. Cependant, le FRAP ne se contentera pas d’une « critique de la vie quotidienne » mais vivra quotidiennement sa critique. Ici, il y a un vouloir-vivre le monde pour le changer et un vouloir-changer le monde pour y vivre. Le FRAP réclame aussi son éclectisme. Cela ne veut pas forcément dire chercher le consensus à tout prix. Le FRAP tente de mêler diverses approches du militantisme ou de l’engagement, à provoquer des rencontres inattendues avec d’autres modes de vie, de pensée, d’action...
Le FRAP est son propre média Le FRAP revendique l’autonomie dans sa communication. La récupération par les média dominants des discours et des images des luttes implique que nous fassions notre propre communication par l’affichage, la diffusion de programmes, l’annonce des thématiques sur les médias alternatifs. La continuité des FRAP et la circulation d’informations toute l’année permettent une mise en réseau informelle et pourtant durable.
Le programme 2012 version pdf
Source : http://frap.samizdat.net/