PROTOCOLE n.m. d’abord protocolle (1355), et prothocole (1330), encore au XVIIIe s., est emprunté au latin médiéval protocollum, « minute de contrat, registre de minutes » (945) d’où « registre de chancellerie » (XIVe s.) et aussi « acte original » (1655).
C’est un emprunt au grec tardif prôtokollon qui, dans la traduction du Code Justinien (VIe s.), parallèllement au latin protocollum, désignait une feuille collée aux chartes pour les authentifier.
Le mot désigne littéralement « ce qui est collé en premier », de prôto- (> proto-) « premier », et de kolle « colle, gomme » (> colle).
in le Robert, Dictionnaire historique de la langue française.
Où l’on voit bien qu’on nous l’a collé.
Où l’on voit que le protocole, après tout, n’est qu’un post-it.
Où l’on voit qu’il s’agit de s’y coller.
à coups d’autocollants ?
ça colle ?? ou ça décolle ??
la commission des mots.