Sur quoi, sur qui, porte l’écologie ?
A 20h, au Café-Librairie Michèle Firk (à la Parole errante, à Montreuil, Métro Croix de Chavaux, ligne 9, entrée par le 7 rue François Debergue) :
Discussion autour d’Écologie politique, cosmos, communautés, milieux (ed. amsterdam)
Les textes rassemblés par Emilie Hache, pour la plupart des traductions d’articles ayant eu jusqu’ici peu d’échos en France, partent d’une même question : « Sur quoi porte l’écologie ? ». Souvent dans une perspective constructiviste et pragmatique, ces textes ont en commun d’y répondre en refusant l’évidence de la « nature » comme objet privilégié de l’écologie.
Ce recueil nous interroge non pas sur ce que chacun devrait faire pour préserver des bouts de nature « sauvage » tout en continuant à « habiter un monde au bord du gouffre », mais sur nos manières de nous penser comme humains distincts des non-humains, sur la pluralité des mondes, et sur ce que peut être une communauté d’êtres hétérogènes. Il s’agit pour l’écologie de « construire une politique des espèces compagnes, contre un environnementalisme opposant grossièrement humains et non humains ».