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fuck l’austérité : occupation et évacuation policière de la caserne Reuilly samedi 12 avril

Publié, le mardi 1er avril 2014 | Imprimer Imprimer |
Dernière modification : lundi 14 avril 2014


C’était au 20 rue de Reuilly, dans le 12e. Il sera question entre autres points de cette action lundi, lors des groupes de travail de l’après midi [1] et de l’assemblée générale de 19h, salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, M° Sentier.

Malgré la grève de l’électorat populaire, depuis le 21 mars dernier, rien n’a vraiment changé... [2].
Ah si, on a interrompu le 20H cette semaine [3].

22h19 les retenus par la police sur le trottoir ont enfin été libérés. Ceux qui veulent se retrouvent 3 rue d’Aligre (12e) à la Commune.

21h58 il semble qu’il n’y ait pas d’arrêté. La majorité des ex-occupants est rue du fbg saint Antoine, un autre groupe est encerclé par la police bd Diderot.

21h38 les enfermés sortent.

21h31 rapide et violente intervention policière. 150 personnes sont évacuées, d’autres enfermées dedans.

21h23 Les CRS se préparent tandis qu’à l’intérieur un certain flottement semble prévaloir face à la menace d’expulsion qui se précise.

21h16 les personnalités sont parties, négociations avec le conseiller d’Anne Hidalgo bloquées... Elle admet pourtant que les lieux ne seront pas occupés avant août 2015.

21h03 AG en cours, comment on s’organise après ça ?

21h02 La Ville gesticule verbalement, façon musclée. Ils ont rien proposé de plus que de quitter les lieux et un rdv lundi et refusent de s’engager à ne pas envoyer la police.

20h40 Il semble que la mairie de Paris refuse toute négociation.

20h29 Echange en cours avec un responsable de la la Maire de Paris, Rousseau, secrétaire adjoint de la mairie de Paris. Il est escorté par deux policiers et des agents de la direction générale de la sécurité (DGS) de la Ville de Paris. Ça menace de tourner au conciliabule, on n’entend rien...

En revanche sur cette vidéo, on voit et entend beaucoup de choses qui font rire de la « priorité accordé au social » :

Pour la mairie de Paris, l’ennemi n’est pas à droite

.

Une telle action le démontre, il est possible d’être fiers d’être précaires [4], c’est à dire de poser des problèmes [5].

merci, merci, merci

Tout d’abord, merci à Monsieur Rousseau-du-château-ça-ne-se-fera-pas, secrétaire adjoint de la mairie de Paris qui aime le « respectable » et éventuellement l’intermittent si il se mélange pas, ce technocrate montre si bien ce qu’il pense et fait que tout commentaire en devient inutile.

Merci, merci, merci avant tout à ceux des chaumières, aux coordonnants, aux coordonnés, qui sont vous et moi lorsqu’elle...
tient les portes d’une caserne occupée
cause du Carr€au du T€mple (et de $e$ marchand$) à la façon d’une gauche authentiquement sociale lors d’un punching-ball verbal face à un type CAC 40 de la Ville de Paris (V.P) [6]
exige un lieu pérenne de 500 m2 au moins pour les précaires
raccompagne dehors les policiers pour plus de tranquillité [7]
propose l’installation d’un chapiteau dans la cour d’une caserne occupée
chante et joue de la musique pour un beau cortège printanier contre l’austérité
s’ennuie en réunion
interroge au cri de « Qui a voté pour vous ? »
ajoute, « Ici ! Maintenant ! Du concret ! »
demande si la Ville de Paris assume d’envoyer à nouveau la police contre des précaires, la police contre qui demande à vivre
fait des courses ou des sandwichs pour tous, visite des lieux publics en vue de prochaines actions
hue le technocrate et exige qu’il réponde quelque chose en vrai au lieu de raconter des histoires à la mormoil
insiste pour qu’un lieu soit proposé en disant haut et fort : « Du concret ! »
ose parler pour tous, avec ou sans mégaphone
sait faire valoir son avis et le confronter à d’autres en l’évoquant hors des réunions formelles
dit que puisque des lieux sont - rue de Reuilly comme ailleurs - concédés à certains squatters avec une convention d’occupation précaire, il existe fatalement des possibilités de faire de même pour d’autres demandeurs de lieux pour habiter le monde [8], la Commune libre d’alligre, par exemple, s’est vue refuser des locaux
rappele que la politique c’est fait avec des gens qui dérangent
s’amuse en réunion
Dominique Simonet du Front de Gauche qui propose, elle, sur place ce 12 avril, qu’un des immeubles vide jusqu’en août 2015 de la caserne Reuilly soit concédé par la Ville aux manifestants
lance« Rousseau au RSA ! », proposant ainsi de remédier sans chichis à l’exclusion hors du réel commun de ce promeneur solipciste de sa classe
demande, façon RSA, ça le fait pas : « Qui obtient des logements sociaux ? »
rappelle que 32 m2 sans fenêtre et 1,8m de hauteur c’est PAS une proposition
s’ennuie en réunion
filme et réussi la prise de son d’une entrevue collective d’anthologie
range les chaises ou rédige un compte rendu
sait dire les morts jeunes ici et à la rue
raconte les boutiques que la Ville de Paris veut vendre dans le cadre de ce projet immobilier
prête son image
donne de la voix

merci, merci, merci aux étudiants, aux postiers, aux RSAstes, aux sans papiers, à qui était là et merci à qui aurait voulu être là, à qui viendra. On continue.

20h11 Danielle Simonet (Front de gauche), conseillère de Paris, vient d’arriver, elle invoque la légitimité de l’action en cours, soutient la demande faite à la mairie et déclare à l’assemblée : « C’est comme ça qu’il faut faire et rendre les lieux pérennes ».
La Direction générale de la sécurité de la Ville de Paris est dans la place. Un conseiller d’Hidalgo est également arrivé.

19H5O Il a non seulement des civils mais aussi des bleus à l’intérieur. C’est pour escorter la conseillère d’Hidalgo lorsqu’elle arrivera ou bien le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve pousse ses pions parce qu’il est pas au courant de l’entrevue qui doit avoir lieu ? On se le demande et pour plus de tranquillité on les raccompagne poliment à la sortie à une trentaine après leur avoir répété vouloir négocier l’octroi d’un lieu d’organisation collective avec la Ville.

19h40 L’adjointe de l’adjoint à la culture, Bruno Julliard (un des ex-pédégé de l’UNEF), est passée mais elle a refusé d’entrer, l’air mal à l’aise. Selon cette perspicace fonctionnaire socialiste [9] , « ça déborde de « l’intermittence » [10]. En effet, des vacataires de la poste, des intérimaires, des étudiants, avec ou sans emplois, des sans papiers régularisés grâce aux lutte, des RSAstes et mal logés ou expulsantes, et puis pas mal de vous et moi sont présents. Va-t-on vers un printemps des précaires ?

19h15 » on attend la visite d’un conseiller d’Hidalgo et celle de Philippe Poutou (NPA).

18h53 : l’occupation se poursuit, à l’extérieur des bâtiments, dans la cour dont l’entrée est désormais contrôlée par des occupants.
Un élu du 12e, Nadjovski, Verts, est présent ainsi qu’un responsable de Paris Habitat (une société de hlm de la Ville [11]), propriétaire des lieux.
Des manifestants sont également présents en petit nombre dans la rue de Reuilly. Un élu du 12e (Nadjovski ?) est présent.
La mairie Hidalgo ne répond pas aux demandes qui lui sont faites....Besoin de renforts

18h50 : les manifestants ont fermé les portes au vu de l’arrivée de troupes en bleu.
Appel à rejoindre le lieu occupé est lancé dans la manif’ place de la Nation

18h44 : il reste peu évident de tenir une assemblée au 20 rue de Reuilly occupé, dans une cour où trop peu de manifestants se connaissent et sous l’oeil de la police...

18h30 : les manifestant s’enferment dans la cour du 20 rue de Reuilly pour prévenir l’arrivée de la police

18h17 : 15 à 20 cars de CRS seraient dans les parages ; des policiers en civils sont sur les lieux et assistent aux prises de parole...

Certaines des photos sur cette page ont été cueillies sur Paris Luttes info où a été pub lié un fil d’info. Merci PLI !

18h Discussion avec les participants au jardin d’Alice.

17h Occupation d’une caserne militaire désaffectée appartenant à Paris habitat, au 2O rue de Reuilly. C’est vide. Un projet d’urbanisme est prévu pour 2016. Cest ce que les technocrates de la Ville appellent du « parc intercalaire » à détruire, vigiler ou confier provisoirement à des occupants [12]...

16h45 A l’arrivée a Nation, plusieurs centaines de personnes prolongent la manifestation en empruntant le bd Diderot avant de tourner rue de Reuilly



Paris 13h30 rv à l’angle de la rue Amelot et du bd Voltaire, métro Filles du calvaire

Manifestation contre la casse des vies et la Valls des profits

Ils prétendent décider contre nous, faut leur faire comprendre que ça ne passe pas, pas du tout du tout. Comme à Toulouse ces dernières semaines, apportons sandwichs et chaises et occupons l’espace public. On continue !

Intermittents en colère, chômeurs avec ou sans alloc’, précaires fiers et autres sans papiers, intérimaires ou non, mal logés, expulsables d’ici et d’ailleurs, étudiants en lutte, postiers-vacataires en grève du 92 et qui voudra marcheront en tête de manif’ dans le cortège des luttes.

Les désirs ne chôment pas, fuck l’austérité

Roma

Ça a chauffé à Rome - 5 arrêtés, blessés, etc - aurions besoin de faire un point sur le Jobs Act et sa contestation, peut-être pour la coord’ nat’ des 26 et 27 avril... bcp de photos sur le site dinamopresse : http://www.dinamopress.it/news/12a-diretta-dallassedio-no-al-jobs-act-no-al-piano-casa

Dijon : 33e jour de grève de la faim de Franck de B contre le projet d’accord Unedic.





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