Paris
19h, à la Cip-idf, Réunion ouverte à tous, prise de contact avec les festivals franciliens, Villa Mais d’ici, 77 rue des Cités, Aubervilliers, Métro 4 chemins Tel sur place : 06 86 30 02 38.
Bagnolet
15h30 : EXPULSION EN COURS
18H30 : LES BARAS SONT ACTUELLEMENT SOUS L’ECHANGEUR EN FACE DU CENTRE COMMERCIAL GALLIENI, SUR LE « ROLLER-SKATE SQUARE », ENCERCLES PAR LES CRS ET LA BAC / UN CONTRÔLE D’IDENTITE VA AVOIR LIEU
20h : LES INTERPELLES ONT ETE AMENES PAR PLUSIEURS BUS DE LA POLICE AU COMMISSARIAT 32 RUE DE L’EVANGILE A PARIS 18è METRO MAX DORMOY / BESOIN DE SOUTIEN !
Seine Saint Denis - Mairie de Bagnolet, place Salvador Allende, métro Gallieni : Les expulsés sans logis du collectif des Baras campaient devant la mairie depuis le 1er août. Un arrêté du Maire avait été affiché le 5 août, leur faisant commandement de libérer les lieux dans un délai de 24h.
A ce jour, aucune solution de relogement pérenne ne leur a été proposée.
La CIP IDF, solidaire du Collectif des Baras, tient à rappeler aux autorités publiques qu’elles ont le devoir d’assurer le respect inconditionnel de la dignité humaine.
Communiqué de la Fédération DAL du 06/08/2014
Expulsés depuis dimanche 3 août du 124 avenue Gallieni, immeuble de bureau vacant occupé l’automne dernier, les sans logis du collectif des Baras campent depuis devant la Mairie de Bagnolet (93), commune limitrophe de Paris. Mardi soir un arrêté du maire (PS) de Bagnolet, ordonnant l’expulsion du campement dans les 24h a été affiché .
Une intervention de la police est possible à tout moment, si la préfecture juge cet arrêté légal.
Ce collectif composé d’environ 200 jeunes migrants majoritairement maliens, s’est constitué depuis l’hiver 2011, au fur et à mesure de leur arrivée à Montreuil, à proximité du foyer de travailleurs migrant de la rue Baras. Certains avaient été hébergés quelques semaines, ou quelques mois, dans des foyers, d’autre étaient restés à la rue, s’abritant dans le métro ou quelques autres lieux pas trop glacés, souvent harcelés par la police.
La plupart travaillent, et survivent au jour le jour. Le tribunal de Pantin avait prononcé leur expulsion au printemps. Un incendie d’origine criminelle est survenu dimanche, dans le sous-sol de cet immeuble de bureaux désaffectés, les occupants ont été évacués et ont été interdits d’y retourner par la police.
Depuis ils sont à la rue, en violation une nouvelle fois de la loi qui instaure le droit à un hébergement stable et décent, jusqu’à une orientation vers notamment un relogement.
Les expulsés exigent avec le collectif de soutien le relogement et la régularisation des sans papier, et appellent à la solidarité et la mobilisation face à cette menace d’une nouvelle expulsion.
Droit Au Logement soutient les expulsés et leurs revendications, et demande au Gouvernement de cesser d’employer la matraque contre les mal logés et les sans toit, bafoués dans leurs droits à vivre décemment, et de mettre en place des solutions conformes à la loi.
De nombreuses expulsions ont lieu ou menacent pendant ce mois d’août qui n’est pas, pour les sans logis et les mal logés, celui des vacances mais bien un mois de galère.
Un toit c’est un droit !
Contact sur place délégué : 07 78 32 14 75