Paris
17h30 les migrant-es du lycée occupé dans le 19ème arrondissement appellent à une manifestation qui partira de la Place des fêtes pour se rendre à l’hotel de ville.
Aujourd’hui, nous sommes plus de 700 personnes vivant dansdes conditions difficiles dans l’ancien lycée Jean Quarré, dans le 19èmearrondissement de Paris. A partir du 25octobre, le lycée pourra être expulsé, et quelles seront les solutions pour toutes les personnes qui y vivent ?
Le 12 octobre, une délégation de migrants du lycée et de soutiens ont été invités par le comité de soutien de l’ancien camp d’Austerlitz à la mairie de Paris, au cabinet de la maire adjointe Dominique Versini, où des promesses ont été faites. Cette rencontre a été suivie par une autre, le 16 octobre, à la préfecture de région.
Parmi les promesses faites, les deux institutions ont affirmé que toutes les personnes vivant dans le lycée, quelles que soient leurssituations administratives, seraient relogées temporairement et que lerenouvellement de cet hébergement serait conditionné aux démarchesadministratives entreprises. Ces hébergements seraient répartis dans l’ensemblede la région Île de France.
Nous demandons le respect de ces promesses, et au-delà, nous demandons pour toutes les personnes vivant dans le lycée :
Un logement décent et durable de façon à être protégé. Ces logements doivent se trouver dans Paris ou dans sa prochebanlieue, pour nous permettre d’effectuer toutes nos démarches administratives.(Par exemple, les personnes domiciliées à France Terre d’Asile doivent chaque semaine aller chercher leur courrier à l’association, dans le 18èmearrondissement)
Des papiers pour tous et toutes, quelle que soit leur situation administrative, pour pouvoir travailler et étudier
La possibilité pour ceux et celles qui le souhaitent d’être scolarisés et de poursuivre leurs études.
Qu’il n’y ait pas d’expulsion hors de France car les gens sont gravement menacés dans leurs pays.
L’abolition du règlement Dublin II, qui oblige les personnes ayant donné leurs empreintes dans un autre pays à y retourner ouà attendre six mois et plus avant de pouvoir faire leur demande d’asile en France.Toutes les personnes qui le souhaitent doivent pouvoir entamer leur procédure en France sans délais.
18h30 Récup’ en solidarité avec les migrants, au métro Ménilmontant