1500 personnes étaient réunies en assemblée générale au Théâtre de la Colline à Paris lundi 4 avril 2016, et plus de 40 autres rassemblements se sont tenus partout en France [1].
À Paris, une action d’occupation de la toute nouvelle Maison des Pratiques Artistiques Amateurs a réuni des intermittent.e.s, des précaires et des étudiant.e.s jeudi 7 avril à l’appel de la CGT Spectacles et de la Coordination des Intermittents et Précaires (CIP).
La mobilisation, c’est parti !
Nos états d’urgence
• Les négociations de la convention UNEDIC sur l’assurance chômage ont commencé [2] : . Le MEDEF impose, dans une lettre de cadrage des annexes 8 et 10, 185 millions d’euros d’économie pour la seule année à venir et 400 millions d’euros à l’horizon 2020 ! Cette attaque, encore plus violente qu’en 2014, vise clairement la disparition du régime des intermittents.
• La loi CAP (Création Architecture et Patrimoine) qui vient d’être votée à l’Assemblée Nationale prévoit la mise en pièce de la présomption de salariat. En clair, elle promeut le travail gratuit pour les spectacles professionnels [3]
• L’article 52 de la loi El Khomri, devenu article 53 dans la dernière mouture [Ndc] permet à Pôle Emploi de ne pas reconnaître pour l’ouverture ou le renouvellement des droits les déclarations tardives effectuées par les demandeur.se.s d’emploi. Il revient également sur une disposition prise par le conseil d’état, suite à un recours collectif, jugeant illégal le prélèvement à la source des trop perçus. Des moyens supplémentaires pour mettre la pression sur les chômeur.se.s.
Dans un contexte de mobilisation générale contre la loi El Khomri, les intermittent.e.s et les précaires doivent entrer dans la bataille ! Les jeunes et les travailleur.se.s se mobilisent, le mouvement se développe, construisons la convergence des luttes !
Pour maintenir le souffle de la mobilisation, il faut se rassembler et construire l’offensive dans notre secteur.
Retrouvons nous lundi 11 avril 2016
Réunion de mobilisation
organisée par la CIP IDF
20h à 23h - Café de la Commune Libre d’Aligre, 3 rue d’Aligre
Des intermittent.e.s et précaires en lutte