Mardi 7 juin
Un groupe d’intermittents et précaires est venu questionner les
représentants du MEDEF sur leur positionnement dans le cadre des
négociations de l’assurance chômage en cours.
Ce jour-là les membres du MEDEF se réunissaient pour parler de leur
problèmes d’évasions fiscales au PANAMA.
Nous sommes arrivés à une centaine sur place et, la porte étant restée
ouverte, nous sommes entrés pour discuter.
Une personne est arrivée en costume, entourée du personnel assurant la
sécurité.
Nous lui avons indiqué l’objet de notre présence et immédiatement ce monsieur nous a insulté et agressé, arrachant le portable des mains
d’une jeune femme qui le filmait.
Il a continué en déchirant les documents que nous avions apporté nous
qualifiant de « connards » et de « branleurs ».
Nous lui avons fait remarquer que ce n’était pas une manière de
discuter. Il brasse autour de lui, monte à l’étage, continuant à
vociférer en tous sens.
Puis, il s’est adressé directement à Loïc qui lui disait que nous étions
venus pour entendre les explication du MEDEF sur leur positionnement
contre les propositions de tous les employeurs professionnels du
secteur du spectacle et de l’audiovisuel.
Là, tout bascule, on a entendu un cri, plutôt un hurlement, Loïc
allongé à terre, de tout son long, se tenant l’entre jambe et se
tordant de douleur.
Nous avons découvert que l’homme agressif qui s’est enfuit et enfermé
dans son bureau juste après les cris et la chute au sol de Loïc est en
fait le directeur de la sécurité du MEDEF FRANCE et du MEDEF À
L’INTERNATIONAL, un « chef de la sécurité et des moyens généraux »,
spécialiste des coups bas et de l’entourloupe, comme son patron le
MEDEF.
Ce Monsieur a porté plainte déclarant que Loïc avait envoyé une « GONADE
DE DÉSENCERCLEMENT » sur son pied et qu’il aurait été blessé lors de
cette agression.
L’examen médical a révélé que Loïc était toujours en possession de ces
deux « gonades de désencerclement ».
Les deux gonades de Loïc étant toujours dans son slip et prête à
l’emploi, le juge pourra convenir d’un délit à charge contre le
responsable de la sécurité du MEDEF pour fausse déclaration, coups et
blessures volontaires pouvant entraîner un handicap à vie.
L’humiliation de n’avoir pas a été à la hauteur de la mission qui lui a
été confiée, la sécurité des locaux du MEDEF, a peut être contraint
cette personne à faire une fausse déclaration pour préserver son
emploi. :)))))))
Toute la scène a été filmée par les personnes présentes sur place.
Salut les copains !!!!!
Claude François